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About Andrew

Andrew Simpkin – Artiste peintre franco-britannique

 

Andrew Simpkin est né à Newark, Angleterre, en 1967. Après des études de Physique et de Philosophie, spécialisé en esthétique, à l'Université de Bristol, il part pour Paris en 1989 afin étudier le dessin et la peinture dans les ateliers des Beaux-Arts de Paris.

 

Il travaille notamment la forme et sa relation avec l'espace chez Agnès Carré, la lumière et la couleur chez Jean Rougé et John Myers, tous deux lauréats de la Fondation Taylor. Petit à petit, il perfectionne sa technique et se forge une facture personnelle.

 

Ainsi, il évolue vers une figuration colorée et mystérieuse, fragmentée et expressive, à la limite de l'abstraction, avec des influences de l'Orphisme français, du Blaue Reiter allemand, des harmonies chromatiques de Kupka ou du traitement des volumes de Villon.

 

Les facettes de ses surfaces peintes vibrent et glissent les unes dans les autres ; la beauté de ses personnages et paysages est toujours idéalisée, mais sous-tendue par une construction rigoureuse.

 

Il travaille essentiellement à l'huile, alternant choix de support entre le carton - sur lequel sa peinture devient mattifiante et intimiste - et la toile - sur laquelle ses formats s'agrandissent et sa matière s'enrichit.

En 2002 et 2003 il étudie l'Histoire de l'Art chez Christie's.

Il aime travailler par série, réalisant dernièrement des triptyques tels que les Parcs de Paris, les Skylines Impossibles, les Intérieurs ou les Portraits de Société. Depuis plus de 30 ans ses tableaux, ainsi que ses dessins préparatoires, se vendent dans de nombreux pays européens, américains et asiatiques.

 

Malgré des séjours d'un mois à un an à Rome, Madrid, Barcelone, Bruxelles, Tübingen, Amman et Manhattan, Andrew Simpkin a définitivement élu domicile en France où il travaille entre la ville - Paris - et la belle campagne du Vexin Français.

 

MYHvL et al

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Andrew Simpkin – Franco British Artist

 

Andrew Simpkin was born in Newark in 1967. He had his first one man show at the age of 17 in the vestibule of Merchant Taylors' School but despite early recognition for his painting, went on to read Physics and Philosophy at Bristol, specialising in aesthetics and colour theory, while also studying art history and founding an art club.

 

Andrew abandoned London in 1989, to study drawing and painting in the Ateliers des Beaux-Arts of Paris. He studied form and space with Agnès Carré in a highly reputed workshop in Place des Vosges, then moved to working on light and colour with Jean Rougé and John Myers, both well established painters and Taylor prizewinners.

 

His style remains figurative and colourful, fragmented and expressive, flirting with abstraction but never plunging completely. His love of the Blaue Reiter artists and of the Delaunays leave traces in his work. Kupka, another signposter of abstraction, influences his colours while Jacques Villon and Wyndham Lewis structure his facetted approach to portraits and landscapes. His coloured surfaces slide into one another in an idealised beauty that is always underpinned by a rigorous construction.

 

In 2002 and 2003 Andrew studied Art History with Christie's.

 

He prefers to work in series, such as his recent triptychs the Parks of Paris, Impossible Skylines, Interiors and Society Portraits. For more than thirty years now his paintings and preparatory drawings have been acquired by collectors throughout Europe, America and Asia.

 

Despite having travelled a great deal, living for extended periods in Rome, Madrid, Barcelona, Brussels, Tübingen, Amman and New York City, Andrew has chosen France as his permanent home living and working between the city, Paris, and the country, the Vexin.

 

MYHvL et al

Le Point de Vue de l’Historienne de l’Art

 

Les peintures d’Andrew Simpkin appartiennent à une dimension atemporelle, suspendues au temps ambigu du rêve. Sur les pas des avant-gardes du début du 20e siècle, de la peinture orphique lumineuse et dynamique, de l’abstraction proche du cubisme de Jacques Villon ou de François Kupka, desquels il emprunte le chromatisme, l’application de pans colorés, la déconstruction du sujet, Simpkin matérialise sa vision comme à travers le prisme d’un kaléidoscope, dans une symphonie de notes lumineuses décidées, figeant ses sujets en un moment de décantation rêveuse.

 

Ses tableaux, comme le terrier du Lapin blanc de Lewis Carroll, déclenchent un dispositif narratif fantastique ouvrant une fenêtre sur un monde autre.

 

Les paysages, les jardins parisiens inhabités, les personnages de ses portraits, reposent en apesanteur, plongés dans le silence, loin des bruits du monde.

 

Cette mise à distance du sujet est teintée de nostalgie : la couleur est alors le filtre à travers lequel s’approprier le monde, filtre de la mémoire, qui éloigne les sujets tout en permettant de les regarder de près, outil à travers lequel les déconstruire et reconstruire.

 

Composées par traits de couleurs juxtaposées, frôlant l’abstraction, les scènes représentées accèdent ainsi à une sphère idéale dont la pureté distante approche celle du souvenir.

 

Il y a dans le choix à contretemps d’une technique picturale qui pourrait paraître anachronique, dans la décision de se placer hors de ce temps et de ses modes, le courage d’une posture d’esthète “à rebours” qui n’est pourtant ni artificieuse ni infructueuse, mais révèle un appétit contemplatif authentique, un goût sincère pour la matière essentielle dont est faite la peinture.

 

Andrew Simpkin est né en 1967 à Newark. Il vit et travaille entre Paris et le Vexin.

 

Marianna Gelussi

Historienne de l’art, commissaire d’exposition indépendante

Avril 2021

The Art Historian’s View

 

Andrew Simpkin’s paintings belong in a timeless dimension, suspended in the ambiguous space-time of dreams. In the footsteps of the early twentieth century avant-gardes, from the luminous and dynamic painting of orphism, an abstraction close to the cubism of a Jacques Villon or a Frantisek Kupka, from whom he borrows the chromatic arrays, the application of facets of colour, the deconstruction of the subject, Simpkin materialises his vision as if looking through the prism of a kaleidoscope, in a symphony of resolutely determined notes of light, setting his subjects in a moment of dreamlike decantation.

His pictures, much like the White Rabbit’s hole in Lewis Carroll’s books, set in motion a fantastical narrative device that opens up a window onto another, stranger world.

The landscapes, the uninhabited Parisian gardens, the characters in his portraits rest in weightlessness, immersed in silent contemplation, far from the sounds of the outside world.

This distancing of the subject matter is tinged with nostalgia: colour thus becomes the filter through which to assume one’s place in the world, the filter of memory, which keeps the subjects at arm’s length while allowing us to look closer, a tool through which to deconstruct then reconstruct. Composed of juxtaposed strokes of colour, bordering on abstraction, the scenes he represents transport us to an ideal realm where distant purity approaches that of recollection.

There is, in the choice of a pictorial technique that goes against the tide, seemingly anachronistic, in the decision to set himself outside of times and trends, the courage of an aesthete à rebours which is neither excessively artful nor unfruitful, but reveals an appetite for authentic contemplation, a sincere taste for the essential matter that painting is made from.

 

Andrew Simpkin was born in Newark in 1967. He lives and Works between Paris and the Vexin region of France.

 

Marianna Gelussi

Art Historian, Independent Curator

April 2021

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